Parution : Décembre 2009.
Editeur : Nikoland Editions.
Taille et Style : Drame de 216 pages
Disponibilité et Prix : Ce livre est disponible dans les points suivants au prix de 5 € :
Calligram' : 22, rue Edouard Barbey - 81200 MAZAMET
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Quatrième de couverture :
« Lorsque le Père Dunord me proposa d’aller à Madagascar pour l’aider dans sa quête humanitaire, je ne savais pas encore qu’il voyait en moi un futur président pour son association caritative.
Dans les années suivantes, son souhait se réalisa et je devins l’homme fort de l’Association pour le Développement Durable de l’Afrique. Au fil des ans, les choses se compliquaient, je devenais, sans le vouloir complètement, un véritable président de multinationale.
Ma vie privée m’offrait un équilibre précaire sur lequel je comptais bien m’appuyer le plus longtemps possible. Cependant, mon ascension sociale ne fut pas aisée et le défi qu’on m’avait proposé dépassait mon entendement.
Les choix que je devais faire et leurs conséquences m’effrayaient. Un homme étrange me suivait partout, de l’argent sale passa dans mes mains, un parrain de la mafia entra dans cette ronde tourmentée… Le sang finit par couler et tout bascula ! »
« Ce quatrième roman tranche - une fois de plus - avec les précédents. Il n’y a pas de science-fiction, pas d’histoire alambiquée, tout juste un personnage que l’on voit évoluer. J’ai tendance à dire que c’est un roman à dimension humaine parce qu’il parle de l’un d’entre eux et parce qu’il cherche à le comprendre. »
« Les premiers retours sont déjà bien plus positifs que par le passé. Meilleure maîtrise littéraire (probablement due à mon expérience qui s’agrandit) et plus grande lisibilité de l’histoire reviennent souvent. »
« Lorsque j’ai terminé ce roman, j’avais peur que la relative simplicité de l’histoire nuise à ce que j’appelle le second degré de lecture, c'est-à-dire toute la réflexion qu’il y a au-delà du déroulement du scénario. En fait, c’est l’inverse qui s’est produit puisque la plupart des lecteurs ont été plus sensibles à celui-ci que lors de mes précédentes tentatives. »
« Je ne pouvais pas prétendre la connaître mieux que d’autres, cependant, par le passé, nos relations furent ambiguës, même pour nous, et il résidait toujours plus qu’une simple amitié entre elle et moi. Sa seule présence m’empêchait de raisonner correctement, mon esprit restant guidé systématiquement par sa beauté enivrante et la douce mélodie d’une voix divine. Lorsqu’elle était là et que je la regardais faire, je prenais conscience de l’imaginaire qui avait pu naître dans les esprits d’antan, lorsque les mythologies naquirent et que les hommes donnèrent vie à des créatures dont la puissance infinie résidait dans leur beauté, qu’il s’agît de naïades, de sirènes ou autres nymphes de tous bords. Pour un être raisonnable, au sens de celui qui agit sans déraison, il doit être insoutenable de subir une telle puissance à la fois imperceptible – ou presque – au premier abord, et complètement incontrôlable au fil du temps. Je ne prétendais pas faire partie de ces gens-là, il me fut pourtant impossible de ne pas y songer et de ne pas subir son attraction. J’hésitai un instant à l’appeler pour lui demander ce qu’elle en pensait et ce qu’elle aurait fait à ma place… Elle n’était pas à ma place. Finalement, je préférai la rejoindre pour la voir et lui parler. L’aura des êtres ne passe pas au travers du froid des machines, peu importe lesquelles. »
« Dans ce songe à mi-chemin entre le rêve et le cauchemar, je me trouvais dans ce qui semblait être une église sombre et lugubre. Je m’avançais vers l’autel en me heurtant parfois aux bancs, produisant un bruit effroyable qui s’amplifiait dans l’édifice vide. Soudain, un bruit de pas surgit à ma droite, je tournai alors la tête dans cette direction, mais je ne vis rien. Un sentiment incertain monta en moi, comme si quelqu’un m’épiait. Je continuai pourtant ma marche en avant, ne sachant même pas ce que j’allais chercher à cet endroit à un moment si particulier. Lorsque j’arrivai enfin à l’autel, je trébuchai sur la première marche menant au chœur. Je perdis alors connaissance. Je me réveillai plus tard, assis sur un des premiers bancs. En face de moi, au-dessus de l’autel, Aurore avait été crucifiée. Le sang coulait le long de son corps presque nu, tout juste recouvert de guenilles. Effrayé par une telle vision, je me levai en sursaut de ma place. Ce fut alors que j’entendis des pas qui venaient dans ma direction. Une personne mystérieuse au visage caché par une longue capuche, s’arrêta à moins d’un mètre de moi. J’essayai de savoir de qui il s’agissait mais l’obscurité et son capuchon m’en empêchèrent.
« On vous propose de servir Dieu, dit alors le personnage mystérieux, et vous hésitez à le faire à cause de l’amour que vous éprouvez pour une femme ! Cela eut pu être un sentiment noble François, mais elle ne vous aimait pas. Ne vous tourmentez donc plus, nous l’avons envoyée à Dieu. »
Je voulus lui demander son identité et pourquoi il avait accompli un tel acte, mais je ne pus rien faire. Sa présence me figeait complètement. Je me tenais en face de lui et le fixais du regard. Il se tourna vers Aurore, leva sa main droite et disparut dans le noir tel un spectre malfaisant, me laissant avec mon désespoir et le poids de mon existence sans Aurore. »
« Le garçon était enchanté à l’idée de gagner de l’argent en s’amusant. Il grimpa l’escalier à toute vitesse. J’attendis un instant avant d’appeler l’ascenseur. Même s’il arriva vite et que je fus rapidement au troisième étage, ces quelques secondes me parurent fort longues. La porte de l’ascenseur s’ouvrit et, au même moment, plusieurs pétards explosèrent à l’autre bout du couloir, du côté de l’escalier. Le couloir était libre. Cela n’allait pourtant pas durer. Il me fallait rapidement déterminer qu’elle était la bonne porte. J’avançai dans le couloir et les gardes faisaient déjà leur retour. J’ouvris une chambre au hasard et entrai sans réfléchir. J’aboutis dans un petit hall. Je le traversai et rentrai dans la chambre proprement dite. Au fond de la large pièce, Marco Cottecci était assis et lisait un journal. A droite, sur une chaise appuyée au mur, un homme étrange me tournait le dos. Je crus reconnaître dans sa silhouette l’homme mystérieux de mon rêve. Je repris mes esprits rapidement lorsque la porte du hall s’ouvrit et qu’un garde entra en s’excusant auprès de Cottecci :
« Excusez-nous Monsieur, cet intrus s’est glissé le temps qu’on chassait un gamin affreux ! dit-il en me tirant par l’épaule pour me ramener dehors.
- Lâchez-moi ! lui dis-je. Monsieur Cottecci doit d’abord entendre la proposition que j’ai à lui faire.
- Police ? demanda Cottecci avec une voix éraillée. Services secrets ? Concurrence ?
- Rien de tout ça, simplement une solution à tous vos problèmes. »
Il me fixa du regard avec un air amusé. J’essayais, tant bien que mal, de contenir la peur et le stress qui montaient en moi. Il fit un geste de la main et le garde lâcha prise. Un bruit se fit entendre derrière moi et une main ferme m’obligea à m’asseoir sur une chaise. »
« Je dirigeais une association qui détenait du pouvoir dans deux sociétés aux dimensions sans cesse grandissantes. Il me fallait assumer ma position et essayer, tant bien que mal, de porter le poids de cette mission. Je demandai alors à la secrétaire de venir dans mon bureau de manière à ce qu’on fît un tour d’horizon complet sur l’association et ses deux sociétés. Le schéma fut simple à synthétiser, l’A.D.D.A avait pris un poids considérable à Madagascar où plus de dix coopératives agricoles avaient été construites. L’association avait permis d’édifier quatre hôpitaux et une quinzaine d’écoles sur l’île. A cette époque, plus de cent professeurs avaient été formés par l’association ainsi que quelques infirmières et autres chirurgiens. Les dons permettaient d’approvisionner tous ces édifices qui, au fil du temps, avaient pour obligation de s’extraire de la structure pour fonctionner seuls. La route vers l’indépendance était encore longue…
Dans le domaine du commerce équitable, notre société avait bien progressé depuis son lancement. A ce jour elle écoulait tous les produits que pouvaient nous envoyer les coopératives malgaches et desservait dans plus de deux cents points de vente à travers toute l’Europe occidentale. Tout ce que nous vendions était alimentaire avec l’assurance, pour le consommateur, que le producteur avait été payé de façon décente. »
« Lorsque je fus tout proche de la bibliothèque, la lumière fit son apparition sous la porte de celle-ci. Je saisis la poignée fermement et ouvris d’un coup sec. Au milieu de la pièce se tenait l’homme de main de Cottecci, celui qui portait toujours une capuche. D’ailleurs, il était vêtu comme à son habitude avec une longue tunique noire et la capuche posée de manière à ce qu’on ne vît pas son visage.
Il tenait dans sa main droite un vieux livre qu’il avait trouvé dans la bibliothèque, de sa main gauche, il tenait en respect une jeune femme blonde complètement nue. Lorsqu’il m’aperçut, il laissa tomber le livre et dit quelques paroles dans une langue que je ne saisis pas. Il fit un geste de la main vers celle qu’il traitait comme une esclave et elle poussa un cri horrible avant que sa gorge ne s’ouvrît, étouffant sa voix. Elle ne versa pas la moindre goutte de sang et s’effondra sur le sol. J’étais pétrifié, je ne pouvais même pas bouger un membre, j’étais cloué au sol. L’homme tourna la tête dans ma direction sans qu’il me fût possible de voir ses traits. Le livre posé au sol prit feu, le corps de la femme disparut et l’inconnu s’enfuit par la fenêtre fermée sans l’ouvrir, passant au travers de la vitre. A cet instant précis, je criai pour expulser toute l’horreur de la scène à laquelle je venais d’assister. Je perdis pied quelques secondes et m’agenouillai. »
Extrait de La Montagne Noire
en décembre 2009 pour la sortie de ce roman :
Nicolas Benassi est Mazamétain. Il réside à Pont de l’Arn et occupe les fonctions de comptable… Il est surtout écrivain et édite son quatrième roman : Histoire d’un mythe
.
A 29 ans, Nicolas Benassi vient de publier son quatrième roman. Histoire d’un mythe
est la biographie d’un personnage fictif, en l’occurrence François Demain. Président d’une association caritative, ce protagoniste vient en aide aux Malgaches. Au fur et à mesure, il devra prendre des décisions primordiales et faire face à une situation insolite. « Un don pharaonique va bouleverser les choses… L’argent sale de la Mafia et la mise en place d’un commerce équitable de grande ampleur vont transformer l’association en une multinationale… », explique Nicolas Benassi. L’auteur aime la contradiction… Il ne s’en cache d’ailleurs pas.
« J’aime bien mettre en lien des choses qui pourraient apparaître comme gênantes. Je les imbrique et cela fonctionne. » Avec ce quatrième roman, l’auteur mazaméto-pont de l’arnais
sort des sentiers de la science-fiction qui lui permettait beaucoup de liberté pour se concentrer sur un récit plus mature, plus abouti. « J’ai plus d’habitude dans l’écriture, j’ai aussi plus de correcteurs autour de moi… Ils me conseillent et je dispose de leurs commentaires », précise le jeune auteur. Au final, le résultat est plutôt bon… Dans tous les cas, l’intrigue fonctionne et le personnage sous-jacent plonge le lecteur dans cette compréhension du pouvoir.
Extrait de La Dépêche du Midi
en mars 2010 pour les portes ouvertes de l'espace lecture de la MJC de Saint Baudille :
Espace Lecture. Samedi 13 mars, portes ouvertes de la bibliothèque de la MJC St Baudille avec la participation d'auteurs locaux : Nicolas Benassi et Christophe Chabbert, à partir de 17 heures.
Extrait de La Dépêche du Midi
dans le cadre de la foire du livre d’Anglès en novembre 2010 :
La foire du livre accueillait cette année un auteur local, Nicolas Benassi. Un auteur atypique, natif de Mazamet, fils d'agriculteur, comptable de formation et touche à tout. Il écrit de la poésie, des articles amateurs, des textes de chansons et il se lance dans l'écriture de roman en 2000 : « Le premier roman m'a pris trois ans, se souvient-il - L'Ultime compte à rebours
, un roman de science-fiction qui sort en 2003. J'écris surtout pour le style, plus que pour les idées de personnages. » Devant le succès du premier roman, il va en écrire un second en 2005 (L'Affaire Gasperoni
).
« Il me faut deux ans pour faire un livre. Il y a un an d'écriture, six mois dans un tiroir et six mois pour la relecture. Je dispose même d'un comité de lecture, une douzaine de relecteurs aux profils très différents. » Nicolas Benassi crée en 2004 une maison d'édition : Nikoland (www.nikoland.com) spécialisée dans la publication de ses romans.
En 2007, son troisième roman paraît : Les Méandre du temps
. Il fait place à une écriture plus recherchée et à la réflexion. Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Que faisons-nous ? Autant de questions que l'auteur se pose aussi dans son quatrième roman, Histoire d'un mythe
, où le personnage principal connaît une ascension fulgurante dans une association humanitaire.
Il tire ses inspirations de la littérature (Flaubert) et du cinéma (Spielberg et Audiard). Cet auteur atypique a beaucoup de projets, comme l'écriture de textes de bandes dessinées. Il écrit toujours de la poésie et son prochain roman va trancher avec les précédents, du médiéval fantastique, le premier d'une trilogie.
Extrait de La Dépêche du Midi
en octobre 2011 pour le salon Délire de lire
:
Samedi 22 et dimanche 23 octobre le salon du livre prend place salle de La Grange. Samedi 22 octobre 18h : mairie Pont de l'Arn conférence «Les femmes de Pont de l'Arn au début du XX° siècle» par Patricia Daussin agrégée d'histoire. Dimanche 23 octobre de 10h à 18h, Salon littéraire à la Salle de La Grange avec les auteurs présents : Gérard Bastide, Nicolas Benassi,Christophe Chabbert, Christiane Cantié, Rémy Cazals, Bernadette Engel-Roux, Francine Guene, Delphine de Malherbe, Jean-Louis Marteil, Marie-Françoise Serre, Brice Torrecillas, Patrick Weber. Et les éditeurs: Lalouve édition, Babel éditeur «Gaspard Olgiati» qui fête les 20 ans de son édition. Les médiathèques seront là autour de l'association J'M Lire
.
Pour les collectionneurs, et ceux qui lisent jusqu’au bout, on vous donne la possibilité de consulter l'affiche qui existe pour ce roman.
contact : benassi.nikoland@gmail.com